Prélude

Pour une forêt de pins, l’on sème.
Et au fur et à mesure de la pousse, on débroussaille, on éclaircit, on élague, on coupe le superflu.

En cherchant quelques mots d’introduction à mes nouvelles, cette image s’est imposée : quand j’écris, je crois que j’essaye d’élaguer moi aussi. Et cela peut s’avérer relativement long et difficile de faire court et simple !
Se séparer du trait qui souligne, du délibérément poétique, de la phrase compliquée même si elle sonne bien.

Eviter autant que possible la mise en scène étalage, pour aller au plus près.
Et, en venant parfois de très loin, j’ai voulu pour chacune d’elles une fin heureuse, ou au moins ouverte à l’espoir.